Ce nom forgé en combinant « futurs », « désirables » et « faisables », s’inspire du célèbre nom « Futuribles » créé par Bertrand de Jouvenel en 1960. A la fin des années 60 et au début des années 70, l’association internationale Futuribles joue deux fonctions principales : d’une part, elle gère un important centre de documentation et une bibliothèque des travaux sur le futur ; d’autre part, elle joue un rôle de centre international de rencontres pour tous ceux, intellectuels et décideurs, qui s’intéressent à l’avenir à long terme.
La démarche prospective poursuivie par StepLine met d’abord l’accent sur le « désirable », avant le « possible », invitant ses clients à beaucoup rêver ensemble pour créer des consensus forts, réserves d’énergie indispensables pour porter ses projets de transformation les plus ambitieux. Ensuite, il s’agit d’explorer avec rigueur et opiniâtreté le « faisable » pour lancer la transformation sur des objectifs raisonnables.
Charte du Réseau International d’Innovation et de Prospective (extraits)
À la différence de la simple prévision, l’attitude prospective implique non seulement la prise de conscience de la complexité et de la multi-dimensionnalité d’un monde dont nous tentons d’anticiper les états futurs, mais elle implique aussi la conscience de notre liberté et de notre responsabilité d’acteurs dans cet univers-là.
L’attitude prospective est une attitude volontariste, peu importe ici qu’il s’agisse de la volonté d’un sujet individuel ou d’un sujet collectif : quel avenir voulons-nous contribuer à créer ?
Le futur que nous cherchons à connaître n’est pas une chose décidée d’avance et qui, petit à petit, se découvrirait à nous, mais une chose à faire, à partir à la fois de ce que nous anticipons et de ce que nous désirons.
Nous sommes invités à nous projeter par la pensée pour envisager le futur souhaitable et, à partir de cette vision, à construire ensemble une transition vers ce futur souhaité.
La connaissance à atteindre, au sujet de l’avenir, ne saurait être une connaissance privée, réservée aux seuls spécialistes, mais une connaissance commune, qui ne peut se construire que dans l’ouverture sur l’autre et le partage avec l’autre.
